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BURUNDI - La Banque mondiale soutient la croissance économique et la politique sanitaire du gouvernement [11/2012]

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, le 23 octobre 2012, l’octroi de subventions d’un montant de 25 millions de dollars par l’Association Internationale de développement (IDA) à la République du Burundi afin d’accroître, au plan économique, l’efficacité et la transparence de la gestion des dépenses publiques, améliorer les conditions pour l’investissement privé et pour promouvoir l’économie du pays. Un autre financement consolide les efforts d’amélioration du système de santé burundais.

Pour améliorer les services de santé

Une première subvention visera à consolider les progrès considérables réalisés ces derniers temps par le pays dans le but d’améliorer ses services de santé au bénéfice des femmes et des enfants grâce à la mise en œuvre d’une approche dite de «financement axé sur les résultats». Enfin, une seconde subvention, d’un montant de 20 millions de dollars, octroyée par le Fonds spécial pour l’innovation en matière de résultats sanitaires, géré par la Banque mondiale et financé par le Royaume-Uni et la Norvège, viendra cofinancer les travaux d’amélioration du bilan en matière de santé. Rachidi B. Radji, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Burundi de soutenir : «Le Burundi est maintenant doté d’un mécanisme permettant d’obtenir rapidement des résultats en matière de santé. Je suis heureux que nous l’ayons à notre disposition pour nous permettre d’apporter des services essentiels en matière de santé génésique et nutritionnelle à plus de 3,5 millions de personnes, particulièrement des femmes et des enfants». Depuis la mi-2010, le Burundi a amélioré l’efficacité des financements en matière de santé en axant ses efforts sur l’obtention de résultats. Les établissements de soins sont désormais rémunérés en fonction de leur prestation effective de services de santé essentiels et souvent vitaux. En deux ans à peine, le nombre d’enfants immunisés a progressé de 20 pour cent, les naissances dans les établissements de soins de 23 pour cent et le nombre de femmes enceintes traitées pour prévenir la transmission du VIH à leur bébé de près de 60 pour cent. En effet, ces résultats ont été obtenus dans le cadre du Projet d’appui au développement du secteur de la santé au Burundi financé par la Banque mondiale et le Fonds spécial pour l’innovation en matière de résultats sanitaires.

Pour une stabilité économique

Par ailleurs, une troisième subvention d’un montant de 25 millions visera à faciliter la transition du Burundi d’un État en situation de post-conflit vers une économie plus stable. «Je suis également ravi que la Banque mondiale travaille actuellement avec le gouvernement du Burundi à améliorer la gestion des finances publiques, à diversifier l’économie et à protéger les ménages vulnérables des chocs comme l’augmentation des prix des produits alimentaires et des carburants», a expliqué Rachidi B. Radji lors la rencontre avec les administrateurs. En outre, ce programme du sixième don à l’appui des réformes économiques (ERSG VI) de 25 millions de dollars avec le soutien de la Banque mondiale permettra d’accroître l’efficacité et la transparence de la gestion des dépenses publiques ; d’améliorer les conditions pour l’investissement privé, de promouvoir une plus grande participation et un meilleur accès au marché pour les secteurs de l’exportation et des services, et de diversifier l’économie. Y compris de protéger les ménages les plus vulnérables des chocs économiques comme l’augmentation des prix des produits alimentaires et des carburants par le biais de programmes de protection sociale mieux ciblés. Et enfin, il permettra de réduire le nombre de jours nécessaires pour enregistrer une entreprise nouvelle et pour obtenir un permis de construire au Burundi.

Source : http://www.lenouvelafrique.net/pg.php?id_news=838