Après avoir tenu un restaurant à Bruxelles sur les traditions culinaires africaines au sens large et la gastronomie européenne, Ndagbia Mobutu, l’une des filles de l’ancien président congolais, s’est investie dans l’organisation d'événements. Un défi qu’elle compte relever, forte de son expérience, en misant sur le professionnalisme et son contact facile avec les gens.
Présentation
Je suis Ndagbia Mobutu, maman célibataire, je suis créatrice d’événements. Je travaillais dans la restauration et j’avais un restaurant jusqu’au mois de mars dernier à Bruxelles. Je l’ai fermé pour me lancer maintenant dans cette activité qui est l’organisation de soirées et de grands événements.
Motivations
Ce qui m’a motivée, c’est le contact avec les gens. Avec les clients d’abord au restaurant ou avec les soirées qui y étaient organisées, j’arrivais à rassembler le maximum de monde, de toutes les classes sociales, de tous mes horizons. J’aime bien ce contact avec les gens.
Qu’avez-vous tiré de ce rapport avec les gens ?
Déjà, des rencontres formidables, d’autres moins sympathiques, mais cela ne me fait pas peur, parce que je suis fière de mes compétences.
Le nom Mobutu ne pourrait-il pas vous handicaper ?
Je suis née en portant ce nom, j’assume tout. J’ai un papa formidable qui a été un homme public. Qu’on en ait parlé en mal ou en bien, c’était un homme avec de grandes valeurs morales et sociales sinon on n’en parlerait pas. Je ne suis plus atteinte par ces choses là.
Quels objectifs, vous vous êtes fixés ?
Je me fixée des objectifs à savoir comment créer de plus en plus d’événements pour rassembler les africains de tous les âges ( jeunes et personnes âgées) dans des cadres conviviaux et appropriés pour partager des moments ensemble. Il y a une grande diaspora africaine et congolaise en Belgique. On doit se connaitre pour faire des choses.
L’objet de cette soirée ?
C’est fêter les 51 ans de l’indépendance du Congo. Alors, on va profiter de cette occasion pour parrainer une association dénommée Libiki qui oeuvre dans la lutte contre le vih/sida. A travers cette soirée, on va pouvoir récolter des fonds pour aider cette association. Nous avons travaillé avec l’appui de Carrefour Congo Culture, l'institution maîtresse des activités du Cinquantenaire en Belgique qui est une branche culturelle de l’ambassade qui fait partie de nos partenaires.
Que pensez-vous des femmes congolaises ?
Ce sont des femmes dynamiques qui aiment travailler. J’en suis fière. Des femmes, entreprenantes qui veulent aller de l’avant.
Quels projets en perspectives ?
J’en ai des projets pour le futur mais pour l’instant je ne peux pas en parler. Mais, sachez qu’il sera question d’organiser de grandes cérémonies, de rassembler les africains d’abord en Belgique et après ceux de la France, d’Allemagne etc.