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Un été africain [07/2010]

Cet été, l’Afrique explose de couleurs et de vitalité à l’occasion des 50 ans de l’indépendance du Congo et de 16 autres pays africains. Un festival comme sait le faire le Palais des Beaux-Arts, avec le haut du pavé des arts de la scène et des créateurs aussi engagés que Rokia Traoré ou Angélique Kidjo. Un festival comme sait le faire Sfinks Mixed ou Esperanzah! pour les grands et les petits citoyens avec des célébrités comme Aimelia Lias, Minata, Baloji ou Youssou N’Dour. Sur les scènes extérieures et intérieures, les artistes enflamment le coeur de Festivaliers venus profiter de ces moments intenses. Rock, chanson, pop, électro, jazz, reggae, folk, hip-hop, funk, blues, classique... chacun y trouve son univers musical!

Aimelia Lias (RDC)
La biographie d’Aimelia Lias se lit comme une page d’histoire de la musique congolaise moderne. Il a chanté avec Wenge Musica, Werason et J.B.Mpiana. Avec sa voix haute mélancolique il est considéré comme le Papa Wemba de la nouvelle génération et il fait des tournées à succès aussi bien en Afrique qu’en Europe. Live Aimalia est garant d’une fièvre congolaise exubérante, aussi grâce aux danseuses très flexibles. Qui veut se rendre compte de la direction que prendra le Congo les prochaines 50 années ne peut pas rater ce concert.

www.sfinks.be
Samedi 31/7 à 19h

Minata (Burkina Faso)
Une princesse africaine de Bobo-Dioulasso qui échoue en Belgique, étudie la guitare classique et l’opéra et développe un faible pour le blues. Ce n’est pas une histoire courante et cela s’entend dans sa musique. Des chants traditionnels avec des arrangements blues et une approche folk. Minata sonne comme la Tracy Chapman africaine. Elle raconte la poésie des choses de la vie de là-bas et d’ ici et ce que cela fait de vivre entre deux continents.

www.myspace.com/minatatraore
www.sfinks.be
Samedi 31/7 à 13h

Youssou N’Dour & The Super Etoile De Dakar (Sénégal)
25 ans après son premier concert à Sfinks, Youssou N’Dour s’est révélé en tant que star mondiale. Le rossignol sénégalais est le symbole et le porte-parole de la nouvelle génération africaine d’espoir et de créativité. Il n’est pas seulement musicien mais également actif en politique et sur le plan social. En plus il est un organisateur à succès. Sur son dernier CD, Dakar-Kingston, il passe en revue, de façon reggae, son répertoire, fait quelques nouvelles chansons et va à la recherche d’une véritable identité africaine. Un mixe parfait de m’balax et de reggae en exclusivité à Sfinks.

www.sfinks.be
Samedi 31/7 à 21h
www.bozar.be
Samedi 18/9 à 20h
Palais des Beaux-Arts

Jungle Arts (Kenya)
Jungle Arts présente des prouesses spectaculaires qui exigent une grande force physique. Des saltos aux pyramides humaines, du jonglage aux danses avec du feu. Du spectacle pur aux sons de percussions urbaines africaines. Jungle Arts est un projet qui est soutenu au Kénia par nos collègues du Festival Mondial Néerlandais. Les jeunes y sont instruits et accompagnés afin qu’ils acquièrent un statut d’indépendance économique en tant qu’artiste. La lutte durable contre la pauvreté avec la culture comme moyen solide.

www.sfinks.be
Dimanche 1/8

Koudede (Niger)
La collaboration entre Sfinks et le Festival du Désert au Sahara est garante de découvertes passionnantes et inattendues. L’une des révélations du Festival dans le Désert est le jeune guitariste touareg Koudede. Il a construit sa première guitare avec une boîte de conserves et reproduisait la musique des musiciens rebelles. Depuis, il a une vraie guitare mais sa technique est restée la même. Du blues du désert rauque avec un rythme irrésistible qui vous emmène à dos de chameau au long des camps de nomades de son peuple.

www.myspace.com/koudede
www.sfinks.be
Dimanche 1/8 à 13h

Rumba acoustique (RDC)
Largement inspirée de riches traditions locales, baignée des accents jazz et cubains, la rumba congolaise apparaît au début des années 1950, avant de connaître à la veille de l’indépendance du Congo une véritable explosion à travers toute l’Afrique. Popularisé par les deux orchestres rivaux, l’African Jazz de Grand Kallé (auteur en 1960 du premier tube pan-africain: Indépendance Cha Cha) et l’OK Jazz de Franco, la rumba congolaise ne cessera de s’enrichir de multiples influences, traversant les époques sous l’impulsion de nouveaux porte-drapeaux indétrônables : de Papa Wemba à Werrason, en passant par Koffi Olomidé. À travers ces cinq concerts acoustiques égrenés de soixante chansons chacune représentative d’une époque, plusieurs artistes marquants - emmenés par le représentant mythique du courant African Jazz: Papa Noël - retracent en musique l’histoire du Congo telle que vécue par le peuple. Troquant les batteries contre des congas, délaissant les cuivres, ressortant les vieilles guitares, ils reviennent à l’essence d’une musique fédératrice de tout un pays.

www.bozar.be
Vendredi 9 au 18/7
Palais des Beaux-Arts

50 ans de musique congolaise (RDC)
Née au début des années 50 et influencée par le folklore dont elle tire sa source, la musique congolaise moderne a joué un rôle majeur dans la vie des Congolais, agrémentant leur quotidien, traduisant au fil des ans leurs aspirations. Réunies pour la première fois sur scène, les stars les plus célèbres du Congo dont Papa Wemba, Werrason, Mbilia Bel et Ferre Gola interprètent en grandes formations nourries de cuivres scintillants les chansons qui ont le plus marqué la société congolaise. Un grand show-anniversaire transgénérationnel présenté en exclusivité européenne à Bruxelles le 16 juillet.

www.bozar.be
Vendredi 16/7 à 20h
Palais des Beaux-Arts

Rokia Traore (Mali)
Déjà récompensée d’un BBC 3 World Music Award et d’une Victoire de la musique malgré sa jeune carrière, la chanteuse et guitariste Rokia Traoré n’a jamais sacrifié la musique mandingue aux sirènes occidentales. Elle a plutôt cherché à la marier au rock et au blues par la magie de sa voix intense. Repérée à 20 ans par Ali Farka Touré, sacrée par Papa Wemba, puis par la presse internationale, l’artiste s’engage aussi, avec sa nouvelle association «Passerelles», à promouvoir une industrie culturelle sur le Continent.

www.bozar.be
Vendredi 9/7 à 20h
Palais des Beaux-Arts

Gospel (RDC)
Dans la vie des Congolais, la spiritualité a toujours occupé une place importante. C’est pourquoi le Palais des Beaux-Arts a voulu présenter la grandeur du gospel congolais, dont la portée dépasse de loin les frontières du Congo. La Journée Gospel réunit les meilleures chorales africaines de Belgique représentatives des différentes croyances religieuses. En apothéose, le groupe Krystaal, témoin de l’essor du gospel congolais. Originaires du Congo, ces trois frères canadiens connaissent depuis quelques années un succès sans précédent confirmé par de nombreuses récompenses, dont quatre MAJA Awards.

www.bozar.be
Samedi 10/7 à 18h à Matongé, à 15h au PSK
à 18h au Palais des Beaux-Arts

Angélique Kidjo (Bénin)
D’une énergie stupéfiante, la chanteuse originaire du Bénin est une figure emblématique de la world music, couronnée en 2007 d’un Grammy Award. Et de mêler avec un rare bonheur les pops africaine et occidentale. Connue autant pour l’originalité de ses clips que pour ses collaborations avec Carlos Santana, Peter Gabriel ou Alicia Keys, c’est aussi une artiste engagée. À la tête de Batonga, sa fondation, elle cherche à promouvoir l’accès à l’éducation des filles en Afrique. Une démarche qui n’a pas échappé à l’Unicef qui en a fait l’une de ses ambassadrices.

www.bozar.be
Vendredi 22/7 à 20h
Palais des Beaux-Arts

Baloji (RDC/Belgique)
Ancien membre du groupe de rap Starflam, Baloji a sorti un premier album solo en 2008, Hôtel Impala, sur lequel il effleurait déjà ses origines congolaises et qu’il clôturait par ces mots: «I’m going home… Nakuenda». Lorsque sa mère biologiqueretrouvée après plus de 20 ans de silencelui demande «qu’as-tu fait ces 25 dernières années?», Baloji ressent le besoin de retourner sur la terre qui l’a vu naître et dont il a été brusquement déraciné à l’âge de 3 ans. Il se rend donc au Congo pour travailler sur son nouvel album avec des musiciens locaux comme Konono n°1 ou La Chorale de la Grâce. De ses pérégrinations spirituelles et musicales va naître un deuxième opus, Kinshasa Succursale, sorti en janvier 2010. Dans ses valises, Baloji a ramené de nouvelles sonorités comme la rumba, le ska, le reggae et le funk nigérian, sons qu’il incorpore à des textes toujours aussi mordants. Sur scène, il sera accompagné par un orchestre de rumba congolais qui balance.

www.esperanzah.be
Vendredi 6/8 à 16h
Abbaye de Floreffe (Namur)

 

 

Source : http://www.lenouvelafrique.net/pg.php?id_news=348