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RDC A travers une culture riche et magnifique [05/2010]

Voici quelques-unes des contributions intéressantes au monde du livre. Profitons-en pour explorer ces oeuvres parlant des richesses humaines, culturelles et naturelles et montrant des photos magnifiques du RDC.

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Huart, Alain et Tombu,
Chantal Congo, pays magnifique
216p, 2009, cartonnée avec jaquette, illustré, Weyrich Edition, 35 €

Ce livre dresse le portrait d’un pays étonnant et d’une nation face à d’immenses défis. Ses richesses, humaines et naturelles, sont aussi vastes que l’étendue de son territoire. Ce pays, à la taille d’un sous-continent, est l’objet de toutes les convoitises. Son patrimoine exceptionnel aiguise les intérêts croissants. Poumon d’une planète menacée par l’évolution de son climat, le Congo possède des ressources multiples dont les potentiels sont énormes. L’agriculture, moteur de la relance économique, est au centre de la vie des Congolais. Rempart contre la pauvreté, elle est aussi le meilleur moyen de se libérer de sa dépendance alimentaire extérieure. Pourvoyeuse d’emplois, l’activité agricole permet d’être créatrice de valeur ajouté, ce dont les Congolais ont le plus besoin. En quelque deux cents pages, les auteurs sont parvenus à présenter un pays plein d’espoir, doté d’un potentiel extraordinaire et de res-sources abondantes. Richement illustré, cet ouvrage révèle un Congo comme on ne l’a jamais vu.

Zebila, Lucky
Le soleil et la pluie/Moyi M’bula
16p, 1998, Quadrichromie, Editions L’Harmattan, 7,50 €

Un jour, dans un petit village où les habitants vivaient de la pêche et de la récolte, il n’y avait pas de fleuve, seulement des petits ruisseaux. Il pleuvait souvent et les ruisseaux gonflaient, remplis de poissons. La terre était fertile et la végétation luxuriante. Malgré cela, les habitants du petit village se plaignaient du temps humide et des pluies fréquentes.

Chibalabala, Mutshipayi
Les romanciers congolais et la satire
279p, 2009, relié, Editions L’Harmattan, 26 €

Le projet majeur de ce livre est de montrer que les oeuvres littéraires de contestation et de critique sociale contre les régimes postcoloniaux ont besoin de structures politiques souples, qui permettent leur expression, en vue d’aider les gouvernants à faire une autocritique permanente. Les écrivains de la RDC peu connus des congolais ou en dehors du pays, sensibilisent à cette prise de conscience.

 

 

 

Nimy Nzonga,
François Dictionnaire des immortels de la musique congolaise moderne
443p, 2007, relié, photos noirs et blancs, Academia Bruylant, 49

Cet ouvrage représente un travail de synthèse considérable. La base de données réalisée par l’auteur est alimentée par son expérience directe du milieu et par un travail de documentation rigoureux. Ce dictionnaire présente un intérêt historique, sociologique et pédagogique important, d’autant plus qu’il explique l’immense engouement que connaît la musique congolaise, principalement en Afrique noire, en Europe, aux Caraïbes et au Japon. Cet ouvrage de référence fourmille de renseignements utiles et détaillés. Ecrit dans un style imagé qui en rend la lecture agréable, il brosse le portrait de ces hommes et de ces femmes, fleuron de la musique congolaise moderne.

Manfroy Boale, Stéphanie
Le testament d’une mère
120p, 2008, roman, livre de poche, Edition Le Phare Quotidian, 10 €

Ce roman raconte la vie d’une dame dénommée Belina et de son fils Loïc. Rongée par un cancer et se trouvant sur le point de rendre l’âme, Belina remet à une de ses amies une enveloppe pour son fils. L’enveloppe contenait l’expression de ses dernières volontés, un testament pour un fils avec qui elle s’est brouillée depuis quelques années car l’enfant fréquentait une bande de jeunes délinquants opérant dans la rue. L’intérêt de ce roman est dans l’accueil que va réserver le fils au testament de sa mère, qui, de son vivant, pour l’éducation de son fils, avait jeté l’éponge. On peut le constater dans cet extrait de ce roman: «Belina reste immobile, le regard figé vers la porte par laquelle Loïc a disparu! Elle jette l’éponge. Elle n’a plus la force de lutter pour remettre son fils sur le droit chemin. Elle a perdu le combat. Et c’est triste pour une mère d’accepter la défaite». Ecrit dans un style aéré avec des mots de tous les jours, «Le testament d’une mère» traite plusieurs thèmes tels ceux de l’amour maternel, de l’éducation d’un enfant, de l’hospitalité africaine et de la capacité à s’adapter aux circonstances de la vie. C’est un roman qu’il faut absolument lire, surtout pour les coeurs sensibles.

Georges, Emile-Alexandre
Les Lega et leur art. Sur les traces d’un rêveur égaré au Congoland
317p, 2005, cartes, photos n/b et couleurs, Musée Royal de l’Afrique Centrale, 47,70 €

Durant son séjour chez les Lega de la région de Shabunda, de 1955 à 1958, ce territorial noircit un monceau de pages, témoignages de ses expériences et de ses vues ‘inhabituelles’ sur l’univers qu’il découvre. Sa rencontre avec ces hommes de la forêt, leur vision du monde qui les entoure, son admission au sein du Bwamè, l’institution centrale des Lega, sont autant de moments qu’il vivra intensément. Le Bwamè n’avait-il pas été mis hors la loi par le pouvoir colonial? N’étaitil pas lui-même le représentant de ce pouvoir? Dès l’an 2000, il se met à rassembler ses lettres, ses photos, ses films, ses notes et les objets que les Lega lui ont offerts, dont il est devenu en quelque sorte le dépositaire. Il rédige alors ce livre où il mêle histoire, anecdotes et autres récits tantôt didactiques, tantôt sarcastiques, parfois tout à fait désopilants. Bref, le film d’un rêveur égaré durant trois années au Congoland, qui surprend par sa vision particulière de l’univers artistique africain.

Source : http://www.lenouvelafrique.net/pg.php?id_news=314