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L’une des portes de salut pour l’Afrique

L’Afrique est une terre d’avenir. C’est le continent le plus riche et le plus envié par les nations puissantes du moment. C’est en Afrique que l’on trouve réunies toutes les richesses et les valeurs qui soutiennent l’existence et la civilisation humaine. Ce n’est pas pour rien que l’on appelle ce continent le berceau de l’humanité, la mère des civilisations. Parmi les richesses du continent, et surtout celles à privilégier, figurent les énergies renouvelables. C’est une opportunité à saisir, une chance pour l’Afrique. L’un des problèmes majeurs du continent est l’accès à l’électricité. Avec le développement des énergies renouvelables, ce sont plus de 500 millions de personnes qui auront accès à cette source d’énergie. C’est pourquoi, il faut une révolution solaire sur le continent. Pour faire de l’Afrique une référence en matière d’énergie renouvelable, il faut aller au delà du conventionnel et développer à grande échelle, des systèmes qui permettront d’apporter au continent une valeur ajoutée. La création de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) contribue à l’atteinte de ces résultats. Pour prendre les taureaux par les cornes, l’AREI a initié 19 projets sur le sol africain. Parmi ces projets figurent des centrales solaires au Niger (Agadez 13 MW, et Gourou Banda, 30 MW) et au Bénin (Onigbolo, 25 MW), un programme d’électrification rurale alimenté par micro-hydroélectricité en Guinée (10 MW) ou encore des lignes de transmission (au Mali) et d’interconnexion (Ghana-Côte d’Ivoire). Au total, ces 19 projets représenteraient des investissements de près de 4,8 milliards d’euros. L’AREI s’est vue promettre 10 milliards de dollars lors de son lancement officiel en fin 2015 à la COP21 de Paris, afin de soutenir l’installation de 10 GW d’énergies renouvelables en Afrique à l’horizon 2020.

La maîtrise des énergies renouvelables est capitale pour donner un coup d’accélérateur au développement de l’Afrique. L’un des grands bénéfices de ces énergies renouvelables constitue, à n’en point douter, l’accès à l’électricité à moindre coût et dans les zones les plus reculées du continent. Pour y parvenir, des initiatives existent, la main d’œuvre aussi. Les seuls obstacles demeurent le politique et l’économique. Il faut débourser de l’argent pour investir. L’investissement le plus durable est celui qui met l’homme au cœur de la réussite de toute initiative. Pour ce faire, le continent doit exploiter avec efficience les différentes formes d’énergies renouvelables. Il en existe 5 grands types qui, de façon coordonnée, permettent d’assurer un développement efficient à toute nation qui les exploitent de façon appropriée. De l’énergie solaire à l’énergie éolienne en passant par l’énergie hydraulique, la biomasse et la géothermie, elle a le bénéfice de ne pas émettre d’émissions polluantes ou d’en émettre peu. De par cette action, les énergies renouvelables luttent contre l’effet de serre. Sur le continent de nos ancêtres, des pays ont fait de la promotion de ces énergies, une priorité. Quatre nations arrivent en peloton de tête. A savoir, l’Éthiopie, la Zambie, le Mozambique et la Tanzanie. Ces pays se reposent sur des énergies propres dans la production d’électricité. Dans cette quête de l’autonomie énergétique de l’Afrique, il faut y voir la renaissance et l’épanouissement de l’être humain en rapport avec la nature. Et, le grand scientifique et égyptologue Cheick Anta Diop disait : «Nous aspirons tous au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences, de sorte que l’histoire particulière de telle ou telle race s’efface devant celle de l’homme tout court. On n’aura plus alors qu’à décrire, en termes généraux qui ne tiendront plus compte des singularités accidentelles devenues sans intérêt, les étapes significatives de la conquête de la civilisation par l’homme, par l’espèce humaine tout entière. L’âge de la pierre taillée et la conquête du feu, le néolithique et la découverte de l’agriculture, l’âge des métaux, la découverte de l’écriture, etc., ne seront plus décrits que comme les instants émouvants des rapports dialectiques de l’homme et de la Nature, la série des «défis» de la Nature sans cesse relevés victorieusement par l’homme».

Source : http://www.lenouvelafrique.net/pg.php?id_news=1281