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Le sens de l’engagement [03-2017]

La fête fut belle et le défi relevé !!! A l’occasion de la célébration du 100e numéro du journal « Le nouvel Afrique » et de la célébration des 10 ans de l’association Friendly foot, une équipe dynamique, soutenue par un lectorat convaincu, a démontré que l’on pouvait créer un environnement où les autres se sentent vivre. Merci à tous pour le soutien et la considération sans faille que chaque lecteur du journal, chaque fan de l’association Friendly Foot a témoigné à l’occasion de ce grand événement international. L’on doit la réussite de cet événement à tous ceux qui ont quitté leurs familles, laissé leurs occupations, pour prendre part à cet anniversaire. La chance de l’Afrique est cette solidarité qui transcende l’entendement humain. Cette valeur qui va au delà des aspirations mondaines pour construire et véhiculer une image digne et fière des africains. Chaque enfant d’Afrique, dont, dans les veines coule le sang africain, doit en être fier et digne. Durant des heures, la capitale de l’Europe a vibré dans le mythique antre du somptueux hôtel Birmingham Palace. L’on s’est souvenu d’agréables moments. Des souvenirs vécus, des chemins parcourus. Les plus grands événements surviennent lorsqu’on s’y attend le moins….mais ils surprennent par la densité de leur tenue. Après la fête, l’on reprend son bâton de pèlerin pour poursuivre l’œuvre gigantesque entamée par les ouvriers de la plume africains. Car, comme le dit l’adage, « les plus grandes victoires ont été remportées par les guerriers qui avaient la conviction qu’ils réussiront, qu’ils iront jusqu’au bout, quelque soit la densité du combat… ». L’historien Joseph Ki Zerbo l’a dit, en langue bambara « Naan laara, An Saara » (littéralement : si nous nous couchons, nous sommes mort !). Cette citation définit ce que doit être l’engagement du peuple et de la jeunesse africaine dans sa lutte pour un monde meilleur. Le combat de l’Afrique est un combat souverain. Le combat de l’Afrique est une lutte de longue haleine. Chaque individu, chaque africain doit apporter ses propositions, sa connaissance, son embonpoint, pour faire de l’Afrique un continent qui sera au rendez-vous de l’histoire. Ce continent a besoin d’inventer son futur, de construire un rempart contre les fausses idéologies et les prédateurs. L’Afrique doit bouger davantage. Elle a les ressources. Elle a les capacités. Et pour y parvenir, il n’y a pas deux chemins à emprunter que ceux-ci : avoir sa propre langue et créer sa propre monnaie. Aucun peuple ne s’est développé en parlant la langue d’autrui. Aucune nation n’a une économie fiable si elle utilise la monnaie des puissances coloniales. Le premier agrégé d’histoire en Afrique, le burkinabé Joseph Ki Zerbo disait : « On ne développe pas, on se développe ». La chance de l’Afrique viendra de l’affranchissement…Tant que cela ne sera pas, il n’y aura pas l’Afrique. Il s’agit d’assumer ses choix, de rompre avec les vieilles habitudes. Cela est parfois difficile vu la pression des puissances coloniales. Les gouvernants ont les mains liées. Le salut de l’Afrique viendra par son peuple et par sa jeunesse. Aucun pouvoir politique ne pourra faire plier les prédateurs….le système est opaque de telle sorte que les gouvernants ne peuvent rien faire sans l’aval de ceux qui les ont mis au pouvoir…Il faut inverser la tendance…La balle est dans le camp de la jeunesse africaine. Car, il n’y a pas et il n’y aura pas de bonheur sans douleur… Et la puissance de la douleur ainsi que l’intensité du sacrifice dégage la valeur du succès… Les plus grandes œuvres méritent que l’on s’y arrête, que l’on y réfléchisse et prenne les dispositions nécessaires pour atteindre les objectifs que l’on s’est fixé… L’Afrique est sur la bonne voie. Tôt ou tard, elle arrivera à bon port. Nelson Mandela, le grand panafricaniste, combattant de la liberté en Afrique du Sud disait : « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse »…Et, la jeunesse africaine doit le faire.

Source : http://www.lenouvelafrique.net/pg.php?id_news=1264