Article publié le 2012-11-11 par par jamal garando Maghreb
Les news du Net [11/2012]
El Jadida , Maroc © Ma rk Robertson

Fonds européens et arabes pour le cinéma marocain : des professionnels du cinéma en conclave à Rabat

Des professionnels du cinéma marocains et étrangers ont examiné deux jours durant, vendredi 19/10 et samedi 20/10/2012 , à Rabat, les possibilités de coproduction dans le domaine audiovisuel dans le cadre des premières rencontres du “Café du film”, initiées sous le thème : “Les Fonds européens et arabes pour le cinéma marocain”.
S’exprimant à cette occasion, le réalisateur marocain Faouzi Bensaidi a mis en avant l’importance de “l’aide en tant que regard extérieur positif”.
Une aide à la production ou à la postproduction signifie que le réalisateur est sur “la bonne voie” en lui procurant plus de confiance pour poursuivre sa création et concrétiser ses idées, a indiqué le cinéaste marocain.
Pour le réalisateur de “Death for Sale”, l’aide qui lui a été fournie pour son dernier long métrage, est venue à point nommé après six mois de montage. “Cette aide a été le premier regard extérieur pendant un grand moment de doute.
Le film est accompagné, il n’est pas juste aidé”, a-t-il dit.
Le cinéaste a formulé le souhait de voir éclore des partenariats, des idées, des remarques lors de ces premières rencontres, une initiative du Goethe-Institut, British Council en partenariat avec l’Institut français et l’ambassade des Pays-Bas.
Intervenant pour sa part, le directeur du Goethe Institut (Rabat-Casablanca), Wolfgang Meissner a relevé que ces rencontres traduisent un engagement qui a pour but d’initier une plate-forme de rencontres et constitueront une opportunité pour initier des coproductions et des formations dans le domaine audiovisuel.
Ces rencontres, de deux jours, font suite aux “Assises du cinéma” (16 au 18 octobre) organisées par le ministère de la Communication, et ont été l’occasion de débattre de plusieurs sujets.
Le programme comprenait également la présentation de chaque fonds de coproduction, des tables-rondes avec des producteurs et réalisateurs qui ont reçu le financement de fonds pour des films du Maghreb, des rencontres “one-to-one” entre producteurs/réalisateurs marocains et les représentants de fonds ainsi que des présentations de programmes de formation dédiés aux étudiants et professionnels.
Des projections de films maghrébins soutenus par des fonds figuraient au programme mais également des témoignages des professionnels du film qui ont reçu le financement du World cinema film (Allemagne).
Source : www.libe.ma


 

17 prisonniers bientôt transférés vers le Royaume : l'extradition des détenus d'origine marocaine fait polémique en Belgique

Le traité d'extradition des détenus belges de nationalité marocaine vers leur pays d'origine semble fonctionner à plein. Ainsi, après l'acceptation de six dossiers d'extradition sur les 10 qui lui ont été transmis dans ce cadre par Bruxelles, en mai dernier, le gouvernement marocain vient d'approuver le transfert de 17 détenus de nationalité marocaine qui se trouvent actuellement en prison en Belgique.
Il s'agit de détenus condamnés pour des faits graves comme la fabrication et le trafic de stupéfiants, les menaces d'autrui, la formation d'une bande organisée, le vol (avec ou sans violence), le port d'armes illicites et le séjour illégal en Belgique.
Selon le quotidien Het Laatste Nieuws, ces personnes devraient être reconduites au Maroc d'ici quelques semaines dans un avion militaire. Elles sont obligées de purger leurs peines dans leur pays d'origine et cela même contre leur gré comme le stipule la convention d'extradition entre le Maroc et la Belgique. Un accord qui fonctionne uniquement pour les Belges d'origine marocaine et pour aucune autre catégorie de citoyens belges, originaires de quelque pays que ce soit.
Il s'agit de la deuxième opération du genre qui est entreprise en Belgique, 15 ans après la signature en 1997 d'un protocole d'accord entre le Maroc et la Belgique, permettant le retour des prisonniers marocains dans leur pays d'origine, mais seulement si ces derniers donnaient leur accord. En 2007, la ministre belge en fonction, Laurette Onkelinx, avait alors conclu un second accord rendant possible leur extradition forcée.
C'est ainsi que le 28 mai dernier, cinq premiers détenus marocains, âgés de 24 à 39 ans et condamnés pour séjour illégal, coups et blessures, faux en écriture, détention d'armes, viols, ou encore séquestration et torture, avaient été renvoyés au Maroc. «Il s'agit de criminalité grave. Ces hommes ont épuisé leurs possibilités d'appels de leur condamnations et n'ont aucun lien avec notre pays», commentait alors l'actuelle ministre belge de la Justice, Annemie Turtelboom.
L'extradition des prisonniers belges d'origine marocaine a fait sortir de leurs gonds plusieurs citoyens. En effet, leurs commentaires et leurs avis sur ce sujet fusent sur les réseaux sociaux et les blogs. Ils qualifient cet accord de discriminatoire et stigmatisant. Pire, ils estiment qu'il vide l'accès à la nationalité belge de sa substance, à savoir d'être traité comme citoyen belge à part entière.
Certains vont plus loin. Ils pointent du doigt la position du gouvernement marocain accusé de ne pas avoir bien négocié cet accord puisque «tous les Belges, de quelque origine qu'ils soient, sont protégés par les lois de leur pays d'adoption, la Belgique, sauf ceux qui sont issus de l'immigration marocaine», a commenté un internaute avant d'ajouter : «Aucun des ministres successifs chargés des Marocains résidant à l'étranger, et aucun élu belge d'origine marocaine, ne s'est élevé contre cette grave mesure qui pourra concerner n'importe lequel d'entre nous».
Pour lui, chaque Belge d'origine marocaine encourt aujourd'hui le risque de se voir extrader vers le Maroc, s'il est condamné à une peine de prison justifiant cette extradition. Et cela n'est qu' «un premier pas qui en augure d'autres et rien ne peut empêcher les autorités politiques belges d'étendre cette mesure à d'autres situations, pour la rendre, à terme, applicable à tous les Belges de cette origine», a-t-il conclu.
Même son de cloche de cette maman belge d'origine marocaine qui a un fils incarcéré au Maroc. Pour elle, l'extradition des détenus vers le Royaume pose plusieurs problèmes à ces derniers puisqu'ils connaissent peu ou rien de leur pays d'origine. Ceci d'autant plus que ce sont leurs familles qui paient les pots cassés puisque c'est à elles de prendre en charge les allers-retours entre la Belgique et le Maroc pour rendre visite à leur progéniture. «Mon fils est incarcéré au Maroc et je dois souvent aller au Maroc pour subvenir à ses besoins, car il est mal nourri et souffre d'un manque d'hygiène. Toutes mes économies sont épuisées et j'ai dû contracter des crédits pour aller le voir», a-t-elle raconté.
A rappeler qu'aujourd'hui, près de 190 détenus de nationalité marocaine sur un total de 1.200 incarcérés dans des prisons belges, seront concernés par ces extraditions, étant entendu que la Belgique compte en moyenne 42 % d'étrangers dans ses prisons, soit 4.451, que sur ces cinq dernières années, seuls 212 détenus étrangers ont introduit une demande en vue de purger leurs peines dans leur pays d'origine et que seulement 51 d'entre eux ont été transférés.
Source : www.libe.ma


 

Une culture des droits de l'Homme "se développe au Maroc" (Juan Mendez)

New York (Nations Unies)
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, Juan E. Mendez, a souligné, mardi au siège de l'ONU à New York, qu'une "culture des droits de l'Homme se développe au Maroc", saluant la "totale coopération" des autorités marocaines lors de sa visite dans le Royaume, en septembre dernier.
Source : www.map.co.ma


 

Tourisme : marché britannique
Le Maroc programmé par plus de 207 Tour Opérateurs
33e édition du WTM Londres Du 5 au 8 novembre

Le marché britannique revêt une grande importance pour le développement du tourisme marocain. C'est le deuxième marché, après le marché allemand, en matière de départs touristiques à l'étranger. Les professionnels marocains participent à la 33e édition du WTM (World Travel Market) qui se tient à Londres du 5 au 8 novembre, afin de faire la promotion du produit marocain, dans sa diversité. L'édition 2011 aura enregistré une présence de 5053 exposants et plus de 50 000 visiteurs.
Le Maroc en effet, est programmé par plus de 207 Tour Opérateurs britanniques. A citer d'abord les deux grands groupes (TUI et Thomas Cook) contrôlant toute la chaîne de l'industrie (production, distribution, transport, hébergement et réceptifs). Ensuite les TO indépendants et spécialistes, regroupés au sein de l'AITO, ou des individuels opérant sur le package moyen/haut de gamme et les niches de marchés (golf, thalasso, trekking…). Puis des consortiums des agences de voyages dont Advantage Travel Centres avec 663 points de ventes, ou Global Travel Group avec 438 points de ventes, ou encore The Co-Op Travel avec 407 points de ventes. Les Homes workers travaillant pour différents TO intégrés et indépendants, une particularité britannique, sont estimés à 1500 agents. A citer enfin les Call Center avec une vente directe.
Il est à rappeler avec force le développement du e-tourisme à travers la vente en ligne qui a déstabilisé sérieusement le travail des TO classiques. Avec les compagnies low cost (Easy Jet, Thomsonflay, Ryanair, Monarch Airlines, Jet2 Airways…), les TO en ligne (Lasminute, Expédia, Travel Républic, Ebookers, Opodo etc…) s'accaparent de plus en plus une bonne partie du marché. Le Maroc doit introduire dans sa stratégie de promotion cette nouvelle donne et faire le nécessaire pour être plus visible dans les sites de ces spécialistes de la vente en ligne, avec ces diverses variantes et notamment avec les fameuses spécialités on liners.
A signaler tout de même des points négatifs enregistrés en 2011 qui avaient influencé la réduction du flux des visiteurs britanniques à destination du Maroc. Il s'agit de la suppression de 25 vols à partir de début novembre 2011 : Ryanair avait supprimé 8 vols. Esay jet 8 vols également. Thomson Fly un vol. Ajoutez-y les 8 vols supprimés sur Rabat depuis fin octobre. C'est Marrakech qui a été plus pénalisé par la suppression de ces vols, suivi de loin par Agadir. Ce sont d'ailleurs les deux destinations leader sur le marché britannique.
Concernant le volet communication & médias, il est à savoir que le Centre de Presse International du WTM est le plus grand centre de presse récurrent au Royaume-Uni, attirant près de 3000 journalistes internationaux dans les quatre jours. WTM attire un large éventail de supports de journaux de voyage et appuyés sur l'industrie du tourisme, les consommateurs et les magazines et les stations de radio et de télévision. Eurosport, leader européen du divertissement sportif du groupe, parraine le programme du tourisme sportif au World Travel Market 2012. WTM, l'événement leader mondial de l'industrie du voyage, a défendu la cause du tourisme sportif pour un certain nombre d'années. 2012 a été couronnée à sujet par la belle réussite des Jeux Olympiques organisés à Londres. Il ya une forte concentration sur le secteur
WTM Londres a la grande particularité d'abriter depuis 21 ans le Meridian Club, une spécialité bien british dans tous les sens. Il s'agit d'un réseau d'affaires mondial de premier plan pour établir des contacts, conclure des accords. C'est un club d'affaires du World Travel Market pour les acheteurs supérieurs industrie du voyage avec la responsabilité directe de l'achat de produits. Meridian Club facilite le réseautage et les négociations entre les membres et les exposants WTM menant à des contrats commerciaux.
Le WTM est, en effet, le salon incontournable pour les professionnels du secteur du tourisme. Un lieu obligé qui présente une plateforme de contacts et de possibilités d'affaires pour les opérateurs de l'industrie du tourisme qui y participent et qui viennent des cinq continents. La participation des professionnels marocains est donc évidente du fait de l'importance du marché britannique avec sa large gamme de départs en séjours à l'étranger allant du balnéaire au culturel, en passant par le golf, le trekking, les sports nautiques, le tourisme du désert. Bref de la bonne clientèle qui ne se contente pas uniquement de visiter les grandes destinations touristiques (Agadir, Marrakech et Fès) mais qui voyage à travers le pays en entier. Le tourisme britannique a le grand avantage de ne pas connaître de saisonnalité et peut se développer encore plus sur le Maroc si on y met les connections aériennes, de pointe à pointe, qu'il faut.
Source : www.lopinion.ma


 

Rabat célèbre son centenaire en tant que capitale du Royaume

Le maire de Rabat et président de l'Association Rabat-2013 a procédé lundi 22 octobre au lancement des expositions «Rabat et ses artistes plasticiens» et «Hommage au rocher des Oudayas», respectivement à la galerie Bab Rouah (18h) et à la galerie Bab El Kbir (19h30). Et ce, à l'occasion de la célébration du centenaire de Rabat en tant que capitale du Royaume et de son inscription en tant que patrimoine mondial de l'humanité.
Soulignons que les expositions se tiendront du 22 octobre au 11 novembre prochain.
Source : www.libe.ma


 

Casablanca, capitale de la mode !

Désormais rendez-vous incontournable de la mode, la Fashion Week souffle sa septième bougie et ouvre ses portes, du 8 au 10 novembre prochain, aux créateurs de mode marocains ainsi qu’à ceux du pourtour méditerranéen.
Les podiums verront défiler de grands noms de la mode comme Fadila El Gadi, Said Mahrouf et Noureddine Amir du Maroc, Paolo Errico d’Italie et Hatice Gokce de Turquie…
FestiMode Casablanca Fashion Week est une plateforme établie depuis 2006, qui a pour objectif d’établir la reconnaissance des créateurs de mode marocains dans des tribunes nationales et internationales. L’objectif de la Fashion Week casablancaise est de mettre l’accent sur la qualité de la création mode et de l’intégrer dans l’industrie de la mode de façon à soutenir la croissance économique du secteur. Notre but avec cette organisation majeure, qui permet aux designers et aux marques de présenter leurs dernières collections, est de former un pont entre les talents du Maroc et des pays environnants qui peuvent s’étendre dans le monde entier. Promouvoir les créateurs de mode marocains d’ici et d’ailleurs ainsi que la relève d’une nouvelle culture de la mode, à travers les rencontres et expositions en marge des défilés prêt-à-porter et couture.
Source : http://casablancafashionweek.com/


 

La Journée nationale de la femme, une occasion d'évoquer le rôle de la femme sahraouie dans la vie politique et socio-économique

Célébrée le 10 Octobre de chaque année, la journée nationale de la femme constitue une occasion pour mettre en avant le rôle de la femme sahraouie des provinces du Sud, qui a adhéré de manière effective à la vie politique et au processus de développement social et économique engagé par le Royaume.
La gent féminine sahraouie est parvenue à imposer ses compétences politiques et sa capacité de gestion de la chose publique et de faire valoir la bonne gouvernance. Elle a adhéré, à cet effet, à la gestion de la chose locale à travers notamment sa représentativité au niveau des communes locales, du parlement et des chambres professionnelles.
La présence de la femme sahraouie dans les différents domaines reflète sa contribution agissante et positive à la renaissance et au progrès de la société où elle occupe désormais une place fondamentale, non seulement sur le plan national mais à travers également la représentation du Royaume auprès de nombre d'organisations internationales. Cette ampleur témoigne de l'intérêt accordé par SM le Roi Mohammed VI à la promotion de l'action féminine et à son intégration dans le développement économique et social.
La célébration de la journée nationale de la femme marocaine est une occasion pour faire connaître son apport à la résistance nationale et pour se féliciter de son abnégation à parachever l'intégrité territoriale, a déclaré à la MAP la directrice de l'espace associatif de Laâyoune, Oum El-Fadli Maalaïnine.
La femme sahraouie, bédouine soit-elle ou citadine, a constamment contribué à l'émergence de la conscience culturelle au sein de la famille sahraouie, a ajouté Mme Maalaïnine, estimant que grâce à son accès aux études universitaires, elle s'est dotée de qualifications lui permettant de mener à bien la gestion de la chose locale et de marquer de son empreinte l'ensemble des réalisations enregistrées dans le pays, tous secteurs confondus.
Voyant dans le climat de liberté et de démocratie promu dans le Royaume un appui à l'action féminine sahraouie, Mme Maalaïnine a noté que la femme des provinces du Sud, par ses engagements politique et associatif, s'est employée à consolider la mobilisation visant l'unité nationale et à soutenir le projet marocain d'autonomie des provinces du Sud, proposé par le Royaume pour parvenir à un règlement définitif au différend artificiel autour du Sahara.
Pour sa part, la présidente de l'Association Marocaine des Femmes Entrepreneurs pour le Développement (AMFED), Hajbouha Zoubeir, a indiqué, dans une déclaration similaire, que la femme sahraouie a réussi à se procurer une place de choix, notamment après l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône de ses glorieux ancêtres et à la faveur de l'approbation du peuple marocain de la nouvelle loi Fondamentale qui consacre les acquis de la femme marocaine, outre l'adoption en 2003 de la loi portant sur le Code de la famille.
Le progrès de la femme marocaine s'accommode mal d'une réalité culturelle qui l'entrave à occuper la place qui lui sied dans la gestion des entreprises, a-t-elle ajouté, affirmant, à ce propos, qu'il incombe aux différents acteurs d'assurer une mise en œuvre optimale des dispositions constitutionnelles, de manière à lui inculquer les qualifications requises en matière de gestion d'entreprise.
Dans un autre registre, nombre d'activistes féministes approchées par la MAP ont mis en avant la dynamique avérée de la femme sahraouie et sa contribution au processus de développement socio-économique local, faisant part de leur détermination à continuer de renforcer la présence féminine sur tous les fronts et de défendre les fondamentaux de la nation.
Elles ont, en outre, mis en exergue l'importance que revêt le projet d'autonomie des provinces du Sud, réaffirmant le soutien des composantes de la société civile au niveau de la région à cette initiative.
Elles ont aussi appelé la communauté internationale à lever le blocus imposé aux femmes sahraouies dans les camps de Tindouf, en Algérie, mettant en garde contre les violations des droits de l'Homme perpétrées dans ces camps à l'égard des femmes, enfants et personnes âgées.
Source : www.lopignon.ma : par Thami Laâm.