Article publié le 2011-01-20 par Par Athanase Daboué Education
Tchad - Lycée Thilam-Thilam ou la révélation d’une femme battante [01/2010]
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Elle s’appelle Marie Kaltouma Toné. Par son génie et son pragmatisme, aujourd’hui, ce nom se conjugue avec celui d’un lycée, le lycée technique commercial Thilam Thilam. Mieux, l’éducation étant son fort, elle a ajouté un institut à son tableau de chasse de la formation : ISCAM (l’Institut Supérieur de Commerce, d'Administration des affaires et de Management).

En rentrant à N’Djaména, la capitale du Tchad, un nom est familier aux multiples collégiens et lycéens qui circulent dans la ville. Les enseignants, de quelque degré qu’ils soient connaissent ce lycée qui, au fil des ans a formé des cadres de l’administration tchadienne. Pourtant, il a fallu la détermination d’une femme pour faire de ce qui semblait être un rêve, une réalité. Elle, c’est Marie Kaltouma Toné. Certains l’appellent la pionnière de l’enseignement privé au Tchad, d’autres la mère des écoles. Ne dit-on pas que lorsque la nécessité rejoint le besoin, la volonté, le caractère, il ne peut qu’être bénéfique pour tout le monde ! Au moment où les autres pensaient business, Marie Kaltouma pensait formation. Loin du bruit et des yeux indiscrets, elle a forgé un monde prêt à répondre aux besoins de la nation tchadienne dans les domaines de la technique, du management, du commerce, de l’administration, des affaires. Il n’ya pas de plus grand bien à partager que le savoir et la connaissance. En créant, en plus du Lycée Thilam Thilam, l’ISCAM (Institut supérieur de Commerce, d'Administration des affaires et de Management), Marie Kaltouma trace la voie d’un Tchad responsable et montre s’il en est besoin que ce pays regorge de potentialités inestimables en matière de création d’emploi. Il est clair que la lutte de cette femme pour créer ces établissements n’a pas été facile mais, elle a su braver la canicule, le froid, la peur, l’angoisse pour donner au Tchad, deux établissements dignes de ce nom. Elle a fait un pas, un grand pas. Reste à ce que l’Etat et la nation soutiennent de telles initiatives afin que l’exemple de Marie Kaltouma soit suivi et vulgariser à travers le Tchad.