Article publié le 2014-10-19 par Daouda Émile Ouédraogo Editorial
The best of the best [07/2014]
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Après des années passées à diffuser des informations dignes d’intérêt, il sied de faire un zoom dans le rétroviseur pour essayer de détecter et savourer le passé, oh combien glorieux, de ce journal. Sans se jeter des fleurs, votre journal tient la route malgré les insuffisances et les imperfections imputables à toute oeuvre humaine. Le nouvel Afrique avance. La preuve de cette marche vers la pleine réalisation de son rêve, est la tenue, ô combien salvatrice, de la sortie régulière du magazine. Chaque mois, dans vos kiosques à journaux, sur la toile à l’adresse www.lenouvelafrique.net, les lecteurs, des plus fidèles à ceux, qui, de temps en temps, mettent la main à la poche pour s’informer, se documenter et savoir davantage sur l’Afrique trouvent leur compte. Le choix de votre journal est de ne pas faillir à la confiance que le lecteur lui a placée. Notre combat est de faire comprendre, de faire savoir et de faire vivre l’Afrique qui bouge, l’Afrique qui va de l’avant, l’Afrique qui écrit de belles pages pour son futur. Un temps a passé, l’eau a coulé sous le pont. De nombreux défis ont été relevés car, chaque mois que le nouvel Afrique se retrouve dans les bacs à journaux, cette régularité est une victoire. La victoire de la connaissance sur l’ignorance ; la victoire de la découverte de l’Afrique dans un monde cosmopolite. Depuis 2006, une équipe rédactionnelle tient à bout de bras ce magazine. Elle l’a adopté afin que les lecteurs, fans d’Afrique, d’objectivité, de clarté et d’informations approfondies se l’approprie. Et, l’idylle dure depuis toujours. Cette propension à construire du solide en allant du néant, a forgé une fondation solide pour le journal qui jette «un regard positif sur l’Afrique». La constance dans la ligne éditoriale a tracé dans le marbre un chemin vers la pleine connaissance de l’Afrique vraie, dépouillée de ses fioritures et de ses sarcasmes. Pour faire revivre aux lecteurs les articles qui ont fait la fierté du journal, eu de l’aura auprès d’eux, le nouvel Afrique a décidé dans son numéro 70 de publier un best-seller. Il est la somme des articles jugés pertinents par le comité directorial du journal. Nous l’avons baptisé «the best of the best». Ce qualificatif des meilleurs articles peut paraître abusif car, dans la foultitude des lecteurs qui lisent le journal, chacun a gardé précieusement des numéros qui ont été significatif pour lui. Suite à la sollicitation de nos nombreux lecteurs, nous avons décidé de rassembler en un bloc, tous les articles jugés pertinents. Ce numéro 70 constitue à n’en pas douter un document de référence sur les grandes avancées réalisées par l’Afrique dans divers domaines. Que ce soit dans celui de la gouvernance économique, de l’énergie, de la santé, du développement des infrastructures, l’Afrique n’a pas reculé. Elle avance. Ainsi donc, retrouvé en un seul volume, les articles qui ont marqué la traversée des huit (8) ans du journal (que le temps passe vite !!!!) est un document de référence. Car, la pensée a toujours traversé les siècles. Le savoir et l’information ont toujours eu raison de l’ignorance et de la dictature des esprits bornés. Albert Einstein disait dans une lettre écrite en 1950 et publiée par le New York Times en 1972 que «notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison (NDLR : la prison de l’illusion) en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté.» Cette beauté se retrouve à travers les dossiers qui ont été des références pour les lecteurs du journal. Aujourd’hui, le plus grand tort que l’on puisse faire à l’Afrique est de lui nier le droit de bâtir son avenir, de construire ses sociétés, de rendre dynamique sa volonté de créer des changements positifs. De là viendra la réussite car, le journal a fait le pari de construire avec ses lecteurs, un magazine qui se préoccupe de leur satisfaction, un magazine qui diffuse l’information recherchée par ses lecteurs. De là, le nouvel Afrique pourra se construire une réussite. Selon Anne Bradstreet : «s’il n’y avait pas d’hiver, le printemps ne serait pas si agréable : si nous ne goûtions pas à l’adversité, la réussite ne serait pas tant appréciée.»