Article publié le 2011-07-22 par Par Jamil Thiam Société
Quels secrets pour garder les hommes !? Incursion dans l’univers de séduction des femmes africaines [05/2011]
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Les femmes africaines sont de vraies séductrices. Elles parviennent par plusieurs astuces à ferrer leurs hommes. Des techniques et recettes de séduction traditionnelle qui traduisent leur formidable sensualité.

La sexualité fut toujours un sujet tabou en Afrique même si les femmes ont toujours détenu des secrets traditionnels pour « épicer » leur vie de couple. En effet, pour éblouir leurs hommes, elles disposent de divers moyens de séduction. Tenir son homme toujours auprès de soi, un souci permanent pour ces femmes qui, parfois, ont des solutions incroyables pour charmer et ensorceler les hommes. Adorables et fascinantes, ces africaines ont des qualités de séduction imparables. Parmi ces secrets, outre l’usage de pagnes, de perles (colliers), de tresses, de danse, d’aphrodisiaques, d’éclaircissement de la peau, il y a la mise en exergue de certaines parties du corps.

Les perles…

Dans les secrets traditionnels érotiques, les africaines usent de colliers et de perles pour bien attirer les hommes. Outre, leurs fonctions de garder certaines coutumes, elles servent aussi de lingerie à plusieurs femmes. Fines en plastique ou en céramique, ces perles, mises autour de la taille, sur les hanches, ont pour vocation la séduction. Surtout, quand celles-ci mettent plusieurs colliers autour de la taille et déambulent en ondoyant, l’homme se met en transe car étant une véritable invite. Ces objets de séduction demeurent très prisés en Afrique subsaharienne comme au Mali où ils sont appelés « Baya », au Soudan, au Tchad ou encore au Sénégal où ces colliers sont appelés « bines-bines ». Chez les Baoulés en Côte d’Ivoire, ces perles appelées « côfis » importent beaucoup dans la séduction féminine. Pour les africaines, l’usage des colliers, nonobstant d’être une parure de beauté de plus pour le corps de la femme, permet surtout de titiller les virilités défaillantes. Interrogée, Assaitou Kamité rencontrée à Bruxelles, affirme : « au Mali, les hommes aiment bien les pratiques érotiques des femmes. Çà peut être même plus décisif que l’acte » laisse t-elle entendre.

Les petits pagnes…

Dans la plupart des cas, les perles autour de la taille sont accompagnées d’un port de petits pagnes très sensuels. D’habitude, ces petits pagnes, ne dépassent pas le ras des fesses et sont mis par les femmes au moment de rejoindre le lit. Noué autour de la taille, le petit pagne laisse entrevoir les formes. Un appel sensuel auquel peu d’hommes résistent. Appelés « penéloues » au Mali, les petits pagnes sont aussi utilisés par les sénégalaises (béthio), les mauritaniennes et autres pour pimenter leur vie de couple. En Côte d’Ivoire, les femmes Agnis de la région d'Aboisso utilisent à merveille ces petits pagnes dits «ablacon » dans l’intimité ou « alacoun » chez les Baoulé. Ici, ce petit pagne de couleur rouge ou blanc a le pouvoir de susciter une grande envie chez l’homme. Toutefois, d’après certains hommes, tout cet arsenal traditionnel de séduction est un signe de résistance des femmes face à la polygamie ou au deuxième-bureau.

Danses de séduction

Le Mapouka
Parmi les moyens de séduction des hommes, il y a la danse. Une danse, très fastueuse, appelée en Côte d’Ivoire le mapouka, met en exergue le rebondissement des fesses chez les danseuses, sur des rythmes endiablés. Un procédé fatal pour faire craquer les hommes. Cette danse est très appréciée des ivoiriens. D’Abidjan à Ouagadougou en passant par Douala et Accra, sur toute la côte africaine, les femmes dansent chaudement le mapouka. Cette danse populaire à connotation séductrice a d’ailleurs été censurée en Côte d’Ivoire jusqu’en décembre 1999. Sorti de son berceau ivoirien, le mapouka a gagné des pays qui, jusque là, vibraient sur d’autres rythmes. Au Cameroun, la danse s’est substituée au très populaire Ndombolo né au Congo-Kinshasa qui s'est ensuite développé pour donner naissance à d'autres styles musicaux comme le Coupé décalé.

Le Ndombolo
Qualifié de danse obscène dans certains milieux culturels, le Ndombolo est une vraie danse de séduction des congolaises. A en croire des congolais de Namur, elle se rapproche plus du célèbre mapouka ivoirien. Au départ, expression corporelle culturelle très normale dans la province de Bandundu, le Ndombolo a très vite viré à la séduction. Pour cause, en action, les femmes avec des tenues attirantes, mettent singulièrement en exergue les mouvements des hanches.

Rondeur et séduction chez les mauritaniennes et les ivoiriennes

De coutumes en Afrique, les hommes nourrissent un fou penchant pour les femmes rondes. C’est pourquoi, en Mauritanie, celles-ci se gavent de nourritures pour plaire aux hommes. C’est le cas dans plusieurs pays tels que le Mali, le Niger, le Sénégal, le Burkina Faso etc.. En Côte d’Ivoire, les femmes ont recours à plusieurs procédés pour avoir des formes généreuses et rondes. Aujourd’hui, les femmes minces n’ont plus à mordre sur leur chique car il y a des recettes pour être grosse et obtenir ces formes dites « Tassaba », « awoulaba » ou encore Amoudjou… Du coup, certaines femmes ne lésinent pas sur les moyens pour transformer leur corps afin de se doter de la meilleure arme pour attirer les hommes. Elles se font grossir le corps. C’est la mode au «bobaraba» (gros postérieur) pour charmer les hommes. Les femmes aux gros seins n’hésitent pas elles aussi à les mettre en avant comme atout de séduction. Cette tendance en Côte d’Ivoire se reflète presque sur tout le continent africain.

Les Congolaises, grossir pour séduire

Les femmes rondes ont la cote en Afrique. D’ailleurs, être ronde reste un des critères de beauté au plan traditionnel. Outre les ivoiriens, les congolaises optent elles aussi pour les formes rondes afin d’attirer plus. A ce titre, elles peuvent dépenser des fortunes, non pas pour amincir comme dans les pays occidentaux, mais pour être obèses. En réalité, le véritable souci est de plaire aux hommes qui préfèrent les femmes rondes aux hanches arrondies. Une femme mince passe pratiquement inaperçue tout à l’opposé d’une femme grosse. La hantise de grossir vaille que vaille a amené certaines congolaises à consommer des produits hormonaux sans prescription médicale. Par exemple, le Durabolin utilisé par celles-ci, sert engraisser du bétail. Ce phénomène est retrouvé chez les sénégalaises, les mauritaniennes, les gambiennes et chez plusieurs femmes du continent. Hélas, avec toutes ces astuces pour plaire et accrocher, leur santé en pâtit.

Autres astuces de séduction

Les femmes africaines ont aussi recours à plusieurs astuces au sein du couple avec l’usage de produits aphrodisiaques traditionnels. De même, les tresses jouent un rôle essentiel dans l’affirmation de la beauté de la femme africaine. Derrière la séduction corporelle, les coiffures somptueuses, les bijoux et vêtements érotiques, la bataille de la séduction se fait également par l’alimentation. Une bonne nourriture offerte par la femme à son homme est un moyen pour l’attirer et le retenir.