Article publié le 2009-11-21 par Lansana Camara / LNA Actualité
GABON, Les réformes positives du Président Ali Bongo [11/2009]
Libreville, capitale du Gabon
Quelques semaines après sa victoire remportée aux élections présidentielles (il a prêté serment le 17 octobre derniers), le président Aly bongo pose les jalons d’une reforme positive pour son pays : Le Gabon. C’est du moins un avis largement partagé par bon nombre de gabonais et gabonaises, vivant tant a l’intérieur qu’a l’extérieur du pays. Les nouvelles reformes entamées par le président Bongo touchent plusieurs secteurs de la vie politique, économique et sociale.

Tout d’abord au niveau de l’appareil administratif et gouvernemental, le président à juger nécessaire de réduire le nombre pléthorique des postes ministériels. Ainsi de plus de 40 ministères dans le gouvernement de son père, il passe à 30 seulement, avec une concentration de postes pour un plus grand dynamisme dans le travail. De même dans chaque ministère, le nombre de conseillers a été revu à la baisse pour supprimer ceux qui ne sont pas fonctionnel ou rentable. La mesure n’a toutefois pas épargné la présidence elle-même, car le chef de l’Etat  Ali Bongo a supprimé le cabinet privé et des postes de haut représentant personnels. Dans son souci de mettre un terme au gaspillage des ressources, le Président a demandé à ce que les salaires des dirigeants des entreprises publiques soient revus à la baisse. On parle ici d’un système de plafonnage des salaires dans ces entreprises à caractères étatiques. En guise d’exemple, le traitement mensuel d’un Directeur général d’une entreprise publiques est désormais de 5 millions de F CFA, soit 7.500 euros ; celui d’un président de Conseil d’Administration (CA) est de 4.500 euros et celui d’un simple directeur d’entreprise est fixé a 2 millions de F CFA, soit 3000 euros.

Le clanisme, le favoritisme, le clientélisme désormais bannis au Gabon !

Pour avoir une vision de la masse salariale de l’ensemble des travailleurs de la fonction publique, les nouvelles autorités ont annoncé un audite sur les effectifs de l’Etat gabonais. Ceci s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la lutte contre la corruption. Autres mesures prise avec l’arrivée du fils d’Omar Bongo au pouvoir est la lutte farouche contre des phénomènes tels le clanisme, le favoritisme et le clientélisme. Pour donner l’exemple il vient même d’accepter la démission de son chef de cabinet pour des fins d’enquêtes dans une affaire de détournement.
Par ailleurs, dès sa prise de fonctions de Président, Ali Bongo avait entamé une ouverture vers les pays de la sous région de l’Afrique centrale. Non seulement il effectuera des voyages mais aussi il a reçu certains de ces homologues chez lui. Ceci est d’autant plus important que le Gabon est l’un des pays le plus riche de la sous région, avec des ressources diversifiées et immenses de son sol et de son sous sol.
Au titre du développement sectoriel, il a été décidé que désormais 40% à 45 % du budget de chaque département ministériel soient exclusivement orienté vers les grands projets de développement dudit ministère. Une façon d’exiger à ce que les chefs de département ministériel rendent compte des résultats obtenus dans un espace de temps bien défini.

Face à ces multiples reformes et bien d’autre en cours, ils sont nombreux de nos jours à croire que le président Ali Bongo est capable de réaliser des promesses tenues lors de sa campagne électorale. Cela se justifierait par des actes concrets et visibles à plusieurs endroits, allant dans le sens d’une rupture systématique avec les vieilles habitudes du passé, jusque là pratiquées dans le gouvernement du Vieux Bongo.

Toutefois, certains critiques à l’endroit du président Bongo fils se disent plutôt perplexe quant à l’avenir du Gabon. Pour cette partie de la population, surtout proche de l’opposition, le Président Ali Bongo est trop autoritaire et fait une main mise sur tous les domaines de la vie de l’Etat gabonais. On l’accuse à tort ou à raison de vouloir affaiblir les syndicats. Cette catégorie ne manque pas de demander des résultats palpables au président et elle estime que les prix des denrées ne font que monter. De même la corruption se fait toujours sentir dans la vie publique.
Qu’à cela ne tienne, l’opinion gabonaise et même africaine restent encore largement favorable au reformes engagées par le Président Aly Bongo, afin d’amorcer un développement socioéconomique pour le Gabon.